Départ de Gibraltar le 20 juin pour arriver à Malaga le soir même après une navigation sans problème particulier, au moteur pour l’essentiel faute de vent. Malaga est une grande ville dont l’ambition est d’accueillir des gros yachts dans un très grand bassin aménagé à cet effet. En attendant, les plus petits bateaux de plaisance sont admis, tolérés doit-on dire car le séjour est limité à 2 nuits, 3 au maximum avec une bonne raison.
C’est ainsi que nous nous retrouvons amarrés à côté d’un énorme engin venu des Etats-Unis dont l’équipage pléthorique nous a beaucoup impressionné.
L’environnement est tout aussi artificiel que celui de Gibraltar mais plus “aéré” avec une longue promenade occupé par de nombreux restaurants et un excellent glacier …
C’est lors de cette escale que notre skipper Jeremy Andorin nous quitte pour rejoindre la Normandie et ses nouveaux projets, notamment participer à la course Cowes-Dinard en équipage sur un Classe 40. Jeremy nous aura permis d’apprivoiser le bateau dans d’excellentes conditions. Auprès de lui, j’ai fait un stage de perfectionnement mais il me reste encore beaucoup de compétences à acquérir. Cela viendra avec l’expérience. Jeremy aura également apporté quelques améliorations au grément du Marjan et remédié à certaines de ses imperfections.
Bref, vous l’aurez compris, en dépit de l’accueil remarquable (et en français !) de la directrice de la marina, Malaga ne nous a pas paru d’un très grand intérêt. Il est vrai que nous n’avons pas visité grand’chose, sinon le supermarché du quartier.
Le vendredi 23 juin, nous repartons donc tous les deux, livrés à nous-mêmes et aux éléments, vers Carthagène.
La suite, soit de Malaga à Carthagène, dès que j’aurai fini ma sieste … aujourd’hui peut-être, ou alors demain …